@Melaure : je les avais oubliés j'ai aussi acheté un TI74S et un CC40, mais je n'aime vraiment pas leurs claviers qui coincent, surtout en ayant pratiqué ceux des X-07 et HP71B qui sont de véritables merveilles… Dommage car j'aimais bien le basic assez original et puissant des TI, je l'ai d'ailleurs retrouvé quand j'ai fait de l'EXL100
@Woodstock: pas beaucoup de petites histoires, quand j'allais dans les bureaux c'était surtout pour voir mon éditeur pour le boulot (la personne qui s'occupait de moi en tant qu'auteur, me prenait ou pas les projets, m'en proposait, et suivait le travail ensuite). On croisait rarement d'autres auteurs sauf sur des projets à plusieurs. J'ai traduit les 102 programmes de Deconchat pour l'EXL100, mon premier boulot chez P.S.I mais j'avais honte (je me demande pourquoi) et j'avais signé avec un pseudo. Finalement, c'est maintenant que j'ai un peu honte : d'avoir eu honte de ce boulot qui était intéressant en fait. C'est JL Verhoye, le patron, qui choisissait les couvertures et les quatrième de couverture, il me semble, et à chaque fois j'ai détesté ses choix sur mes bouquins ! A part çà c'était un personnage ouvert et respecté et il a permis à beaucoup d'auteurs de gagner de l'argent avec leur passion. J'en ai vécu pendant sept ans en fait. J'avais été branché sur P.S.I via L'ordinateur Individuel, pour qui je faisais quelques petits boulots, des tests d'ordinateurs et de jeux vidéos (les étoiles de l'OI : on notait les jeux sur cinq étoiles je crois, un peu comme les films pour Télérama). Ce qui me ramène à d'autres excellents souvenirs : le tournoi Othello de l'OI au SICOB, auquel j'ai participé 3 fois avec mon TRS-80 (un Video Genie en fait, mais c'était vraiment pareil, à part que mon ordi était joli). La première fois je connaissais le BASIC sur mon TRS depuis juste 2 mois, j'avais passé mes vacances d'été à programmer jour et nuit comme un forcené un truc qui essayait de retourner le maximum de pions et je me suis logiquement placé .... avant dernier sur environ 30 participants. L'année suivante j'étais mieux armé, mon programme avait une étude de positions dont le gambit du coin, un calcul optimisé du nombre de coups jouables, une réflexion sur deux coups, favorisait la mobilité, bref je suis arrivé 4e ae-equo avec deux autres, sur une 40taine je crois
Ensuite j'ai un peu lâché l'affaire, beaucoup d'autres choses m'accaparaient.
@zork750 : Oh la 34C m'a fait rêver au lycée j'ai encore le prospectus HP où j'avais ajouté une colonne avec les caractéristiques de la TI58C pour comparer. Ca reste une des plus belles, avec son boitier noir et ses touches bleues et jaunes … Mais elle était bien trop couteuse selon mon père (il avait raison!), et finalement j'ai eu une TI58C. A vrai dire la 58C me fascinait : avec 20 registres il restait 320 pas de programmes, presque la capacité d'une HP67. J'adore toujours le look de la 34C, sa taille, son clavier, c'est une de ces machines où toutes les fonctions ont leur touche. Mais j'aime beaucoup moins son écran rikiki, sa capacité mémoire faiblasse et son autonomie ridicule. Un peu limite pour un haut de gamme à 900 francs de l'époque. Depuis que j'ai ma collection, sur chaque nouvelle acquisition je reprogramme un truc qui calcule et mémorise les nombres premiers jusqu'à la capacité maximale de la machine, sur la HP-34C çà ne vaut pas vraiment le coup on plafonne à 16 nombres, alors que sur une TI58 on peut en stocker une cinquantaine.
J'avoue que désormais, même une HP41CX me semble utiliser une forme de programmation totalement barbare, voire préhistorique …Il faut (peut-être ?) avoir vécu l'apparition de ces machines pour comprendre en quoi ces DSZ (i), GTO IND 02 et autres LBL INV peuvent être fascinants au point d'ignorer l'effroyable temps nécessaire pour la mise au point des programmes.
Voila, c'est tout pour le mode "Pierre Tchernia" aujourd'hui
En même temps, on est un peu là pour çà sur ce forum j'imagine ?