fred260571 a écrit : ↑08 mars 2018 15:17code natif = assembleur ???
Est-il possible de faire de l'assembleur on-calc sur la Nspire ?
L'ASM fait en effet partie de la famille code natif, comme le C et le C++. Tout ce qui est compilé AOT en code natif, quoi.
On peut développer en ASM ARM on-calc sur les Nspire, avec des choses comme nAssembler, par lkj.
Et bien! Moi qui pensait que j'allais pouvoir "concurrencer" la Prime et faire des programmes de l'enfer!
En TI-BASIC, non. En Nspire Lua, si. En code natif, carrément, et ça n'existe pas en pratique sur Prime: pas dans l'OS standard, et les firmwares tiers Prime (le tout premier que j'ai fait, puis le framework multi-boot + un début de portage du kernel NetBSD par Jean-Baptiste Boric, puis les essais Linux de Hooloovoo) sont des PoCs que personne n'utilise et dans lesquels peu d'effort de développement est mis à cause de l'impopularité de la machine...
Je comprends mieux maintenant pourquoi personne n'en parle jamais sur le fofo :-/
Les biais de Silicium et de Cemetech contre la Nspire (les raisons de cet état de fait sont hors sujet) sont probablement excessifs
J'ai toujours râlé contre la fermeture par défaut de la machine et contre le Nspire BASIC qui ne sait pas dessiner des pixels ou lire les touches du clavier, mais ce n'est pas pour ça qu'il faut passer sous silence, ou dénigrer excessivement cette plate-forme - d'autant qu'encore une fois, bien que nettement moins répandue que les TI-Z80 et TI-eZ80 moins chères, elle est suffisamment largement répandue dans le monde.
J'imagine que le TI-GCC ne fonctionnera pas non plus, c'est plus pour les calculatrices Z-80?
L'obsolète TIGCC et son fork modernisé GCC4TI ciblent les TI-68k (que les Nspire visent à remplacer, donc).
Le Z80 est difficile à cibler pour un compilo C; c'est moins mal pour les eZ80, même si le compilo de Zilog, limité à un dialecte bien antérieur à C99, génère du code peu optimisé (quand il n'est pas invalide, et qu'il a pu le générer plutôt que de rejetter du code valide).
Ndless est le framework d'exécution de programmes en code natif, qui exploite une faille différente à chaque version car TI les corrige. Sur les autres calculatrices, la partie framework d'exécution de programmes en code natif s'appelle par exemple "shell" ou "kernel", les deux dénominations étant aussi impropres l'une que l'autre. La partie exploitation de l'OS pour forcer son ouverture s'appelle souvent "jailbreak".
La toolchain de Ndless est basée sur GCC (C/C++), binutils, newlib ARM habituels.